Soldat blanc
Au premier contact, dans le cantonnement de Saigon où ils viennent d'arriver en ce mois de novembre 1945, une amitié naît entre André Cariou et Robert Tual. André, qui souffrait de n’avoir pu participer à la Résistance, s’est engagé sur un coup de tête. Robert qui, lui, a pris le maquis à 14 ans, veut retrouver l’ardeur du combat. On leur a dit qu’ils allaient libérer l'Indochine des Japonais, mais la réalité est tout autre. Quand André comprend qu’il s’agit en fait de combattre les Vietnamiens qui luttent pour leur indépendance, il vacille. Robert, lui, ne se pose pas de question : il se battra contre l’ennemi de la France, quel qu’il soit. Fin 1946, leur bataillon est envoyé au Tonkin. Robert crée alors un commando de forces spéciales. André déserte et rejoint la cause du peuple vietnamien…