Occupé
Alors que l'enquête progresse sur l'accident, la police découvre que le véhicule qui a percuté le Russe est celui d'un réfugié tchétchène, installé depuis de longues années en Norvège, Elbek Moussaiev. L'ambassadrice russe Irina Sidorova invoque un acte délibéré et exige que Moussaiev soit extradé en Russie afin de le juger. Hans Martin Djupvik, qui a été relevé de ses fonctions de garde du corps et nommé par Wenche Arnesen, chef de l'Agence de sécurité de la police (PST) au sein d'une unité spéciale de « prévention des crimes à l'encontre des Russes », espère dénouer la crise en reconstituant les faits et en interrogeant notamment le fils de Moussaiev qui finit par lui expliquer que tout cela était un accident mais qu'en découvrant les papiers d'identité russes de la victime, son père et lui ont pris peur. Djupvik promet au fils que son père ne sera pas extradé pour un homicide involontaire mais en accompagnant le fils de Moussaiev lors d'une visite en prison, ils découvrent que ce dernier s'est donné la mort après avoir reçu une notification d'extradition. Grâce à sa compagne Hilde, qui débute dans la magistrature, Djupvik découvre que la justice norvégienne a subi des pressions politiques afin d'extrader Moussaiev vers la Russie. Quant au Premier ministre Jesper Berg, qui vient d'être papa, il évoque imprudemment le prochain départ des occupants en étalant son bonheur familial à la une de la presse. Or, devant ce que les Russes qualifient de provocation, le retrait est reporté sine die.